Mon nom n'est pas important mais l'expérience que
Mon nom n'est pas important mais l'expérience que ma fille a vécu pourra vous interesser, surtout si vous ambitionnez de rentrer dans une école d'ingénieur. L'an dernier, elle était en terminale S et comme tous les étudiants de sa classe, elle travaillait dur pour cette mention au bac, pour cet avenir brillant que l'on fait miroiter aux jeunes ! Elle a eu sa mention et a choisi une école : ESME Lyon...
L'école de tous les possibles l'a accepté, elle a été prise "grand classé". En parallèle, elle a renoncé aux INP pour lesquels elle était en attente !
En fait, elle a choisi le projet qui l'a le plus séduite : les plaquettes présentant des perspectives de métiers très interessants, un recrutement exigeant, le côté international, le sourire des anciens étudiants lors des portes-ouvertes... Nous avons accepté alors de l'encourager et de payer cette scolarité.
La suite est un peu moins "sexy" !
En fait, l' ESME est une machine commerciale bien rodée. Les aspects marketing sont parfaits : un étudiant a ses notes indexées sur sa représentation lors des portes ouvertes. Là n'est pas encore le problème mais, comme à chaque fois, l'emballage ne fait pas la qualité et les doutes sont venus dès les premiers jours :
- Tous ses amis ont démarré 15 jours avant;
- Les horaires très cool l'ont surprise au début... 9h - 16h voire 12h-16h... Je me suis dit que c'était une pédagogie moderne ?
- Une organisation très aléatoire : absence de profs, problèmes de clés, de disciplines... un vendredi qui saute pour les éléves qui n'ont pas souhaité payé 100 € pour un week-end d'insertion...
Ma fille s'attendait à beaucoup travailler... mais en fait c'est un rythme très tranquille qui a commencé à s'installer...
Au bout de trois semaines, elle a "craqué" et a décidé de partir ! C'était devenu insupportable...
Nous avons couru partout mais nous n'avons pas trouvé de solution pour reprendre une scolarité normale. Elle a trouvé un CDI chez Mac Do et je les remercie mais en fait, nous avons fini par trouver une opportunité pour qu'elle aille travailler en Allemagne... et elle en est là aujourd'hui, quel gachis !
Lorsque nous avons demandé à l'ESME, un arrangement pour essayer de récupérer une partie des 3 000 € versés (pour moins de 100 heures de cours effectif en trois semaines), la machine commerciale n'a pas cédé : un pigeon est un pigeon ! Nous avions besoin de cet argent pour payer son séjour en Allemagne. L'ESME a remboursé 200 € en expliquant qu'ils étaient sympas !
Ils ont le droit pour eux : l'argent est perdu ! Cependant, je ne veux pas renoncer et cette pratique, ce n'est pas la grande classe. Je ne suis pas d'accord, et je veux laisser un souvenir sur la toile !!!
Ma fille n'a pas voulu acheter son dipliome. Elle a craqué et nous sommes vraiment dans la galére. Cela lui coûte mais le pire est cette "suffisance" à notre égard.
Si vous optez pour l'ESME, n'hésitez pas à négocier les prix, soyez conscient que ce sont des commerciaux, des champions du marketing. Exigez des objectifs de résultats mais aussi de moyens !
Aidez-nous à les faire réfléchir sur ce type de comportement en parlant autour de vous de cette situation. Parlez de ce blog !
C'est un peu le pot de fer contre le pot de terre mais on ne peut pas tout accepter.
